Comment les fenêtres participent aux performances énergétiques de votre habitat

Châssis PVC isolant

Les performances énergétiques sont au cœur des préoccupations dans le domaine de l’habitat. L’objectif est d’arriver à des constructions le plus autonomes possible, à la fois dans un souci de préservation de l’environnement et d’économies.
De nombreux critères peuvent rentrer en compte pour réduire les dépenses énergétiques d’une habitation : l’isolation des murs, du toit, les performances des portes, des fenêtres… Ces dernières sont particulièrement importantes, puisqu’une fenêtre ancienne ou mal isolée peut faire perdre jusqu’à 30% de la chaleur du logement !

Les fabricants proposent aujourd’hui de nombreuses techniques pour améliorer les performances des fenêtres, et donc par extension la qualité de l’isolation de l’habitat. Châssis, vitrages, techniques de pose… ont tous un rôle à jouer.

Un double vitrage toujours plus performant

Le double, voire le triple vitrage, a remplacé les simples vitrages d’autrefois. Composé de deux (ou trois) vitres séparées par une lame d’air, ce système permet de bloquer les échanges de températures entre l’intérieur et l’extérieur. Avec un double vitrage, finies les sensations de froid à proximité des fenêtres.

Le double vitrage standard est dit en 4/16/4 : c’est-à-dire que les deux vitres d’épaisseur 4 mm sont séparées par une lame d’air de 16 mm. Il existe également des doubles vitrages asymétriques, c’est-à-dire dans lesquels les deux vitres n’ont pas la même épaisseur : cela améliore l’isolation phonique.

A l’heure actuelle, l’air entre les deux vitres est de plus en plus souvent remplacé par un gaz inerte, moins conducteur que l’air. On emploie généralement pour cet usage du gaz argon, d’un meilleur rapport qualité/prix que le krypton, plus performant mais aussi plus onéreux.
L’argon, incolore, inodore et sans danger, améliore la performance du vitrage.

Plus récemment sont apparus les doubles vitrages à isolation renforcée, dits aussi vitrages faible émissivité (FE). Dans ce cas, l’une des vitres est recouverte d’un film transparent, très fin et parfaitement invisible, qui fait office de barrière aux rayons infrarouges. Cette couche protectrice bloque donc la chaleur à l’intérieur en hiver, et à l’extérieur en été.

Des châssis qui limitent les pertes énergétiques

Selon le matériau utilisé, le châssis de la fenêtre ne présentera pas les mêmes performances.

Ainsi le bois est naturellement isolant, à condition de bien l’entretenir : s’il est usé, il pourra se déformer et perdre de son étanchéité.

Le PVC est un matériau moderne réputé pour ses excellences performances thermiques. On veillera à choisir des profilés en PVC à plusieurs chambres : ce sont ces alvéoles qui « bloquent » les infiltrations d’air et d’humidité.

L’aluminium présente des performances moins élevées que le bois ou le PVC, mais qui peuvent être améliorées par l’ajout de profilés à rupture de pont thermique, qui permettent d’isoler les deux faces de la fenêtre. On évite ainsi les transferts de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur.

Une pose adaptée pour une meilleure étanchéité

Acheter des fenêtres avec d’excellentes performances thermiques mais ne pas la poser correctement réduit son efficacité. Tout espace, même infime, entre le châssis et le mur ou au niveau des joints pourra entraîner une perte d’étanchéité.

Nos artisans sont formés aux techniques de pose les plus innovantes, et mettent tout leur savoir-faire à installer les fenêtres dans les règles de l’air, pour vous garantir une isolation optimale.

Améliorer les performances des fenêtres

Le confort thermique de l’habitat peut être amélioré en optant pour des solutions simples, qui viendront optimiser les performances des menuiseries extérieures en place.

Le choix des volets notamment a une grande influence sur la qualité de l’isolation. Les volets roulants ont la réputation d’être les plus performants car, une fois fermés, ils bloquent parfaitement les entrées d’air et les rayons solaires. Ils ont également l’avantage de pouvoir se manœuvrer depuis l’intérieur de la maison, sans avoir à ouvrir la fenêtre et laisser ainsi entrer l’air froid.

Les volets battants comportent davantage d’interstices et sont donc un peu moins étanches. Pour compenser ce défaut, on pourra opter pour des volets battants isolants : composé de deux panneaux en alu ou en PVC séparés par une couche isolante, ceux-ci évitent les déperditions de chaleur et les effets de serre.

Les volets coulissants sont une bonne alternative : comme les volets roulants, ils couvrent parfaitement l’ouverture de la fenêtre, la protégeant du froid. Mais, s’ils ne sont pas motorisés, ils se manœuvrent depuis l’extérieur.

A l’intérieur, certains stores et rideaux participent également à l’isolation. Plissés ou enroulables, ils constituent une couche supplémentaire entre la température de la pièce et la fenêtre, ralentissant ainsi les déperditions thermiques. Pour une plus grande efficacité, on choisira un système isolant (tissu traité, couche protectrice…).

Enfin, la motorisation et la domotique peuvent se révéler des alliés importants pour améliorer les performances énergétiques. Ils permettent en effet de fermer (ou d’ouvrir) les volets à distance ou de façon automatique, à la tombée de la nuit par exemple ou lorsque le soleil est au plus haut, avant que les températures entre l’intérieur et l’extérieur soit trop différentes.

Copyright © 2016 Menuiserie Barth - Tous droits réservés - Réalisation Torop.Net - Mise à jour WSB - Mentions légales - Plan du site